Si vous vous intéressez à l’énergétique, il ne vous aura pas échappé que la notion d’ancrage, ou d’enracinement, est pour le moins un sujet récurent ! Et c’est bien normal lorsqu’on connait tous les bienfaits qu’un ancrage efficace peut apporter.
Mais ces bénéfices, quels sont-ils ? Comment faire pour bien s’ancrer ? Être bien ancré est-il suffisant ?
En préambule, sachez que toutes les informations que je vous présente ici sont issues de mes lectures, de mes expériences personnelles, des partages et des enseignements que j’ai pu recevoir. Il existe mille façons de ressentir cet invisible qui nous entoure, et je vous invite à façonner votre propre perception en consultant des sources d’information multiples et en écoutant vos ressentis subtils (oui je sais, ce n'est pas toujours facile 😬). Je me permets également de rappeler que ces conseils ne doivent en aucun cas se substituer à un avis ou à un traitement médical. Ils sont un appui, un complément souvent bien utile, mais n’oublions pas la chance que nous avons d’avoir de nos jours une médecine fiable et efficace ! |
Pourquoi est-il important d’être ancré ?
La notion d’ancrage est liée au chakra racine, situé tout en bas de la colonne vertébrale, ainsi qu’à un centre énergétique situé sous la plante de chaque pied.
Être bien ancré c’est être bien installé dans son corps physique, se sentir relié à la terre et au moment présent. C’est être conscient tout à la fois de son corps, de ses besoins physiques et matériels, et de ce que ce corps vit et expérimente. C’est se sentir à sa place et en sécurité, ici et maintenant.
C’est important car cela apporte de la stabilité, physique bien sûr, mais aussi émotionnelle et mentale.
Physiquement, l’ancrage permet une vitalité plus constante, une absence de fatigue. Il est aussi source de chaleur corporelle, et peut permettre d’atténuer les migraines
Émotionnellement, il procure un sentiment de sécurité intérieure. L’harmonie, l’apaisement sont présents. Les émotions sont mieux évacuées.
Mentalement, la concentration et la mémorisation sont facilitées, les idées sont claires, sans ruminations, angoisses ou pensées parasites.
Tout cela nous donne la possibilité d’être présent à nous même, sécurisé dans notre corps, de concrétiser nos projets plus facilement, d’avancer plus sereinement même dans les situations difficiles.
D’un point de vue énergétique, l’ancrage est tout aussi intéressant, car il apporte une protection contre les énergies basses et non bénéfiques. La stabilité qu’il procure permet d'être moins chahuté par le gloubi-boulga énergétique un peu désagréable qui nous entoure trop souvent…
Enfin, pour ceux qui aspirent à s’élever spirituellement, l’ancrage est primordial ! Sans racines, un arbre ne fait pas de belles et hautes branches. L’enracinement est important pour s’élever sans se perdre. C’est une histoire d’équilibre et non d’antagonismes entre ces deux polarités, entre le matériel et le spirituel. La quête spirituelle que vivent certains d’entre nous est celle d’êtres humains fait de matière, et le nier sera inévitablement source de tensions et de déséquilibres énergétiques. Le bas du corps et les premiers chakras ont besoin d’énergie tout autant que le haut du corps et les chakras supérieurs. Être ancré dans le quotidien facilite l’accès à la spiritualité. C’est ce qui permet l’harmonie et l’accès à un état de bien-être.
Vous connaissez peut-être cette expression qui illustre parfaitement l’idée présentée ici : les pieds sur terre et la tête dans les étoiles.
Quels sont les signes les plus fréquents d’un ancrage insuffisant ?
Tous ces signes ne sont heureusement pas présents simultanément chez une personne dont l’ancrage est trop faible ! Mais lorsque plusieurs d’entre eux se manifestent régulièrement, c’est un indicateur.
Se cogner ou tomber souvent, être « maladroit »
Être très souvent dans le mental qui tourne à toute allure, souffrir de ruminations, de peurs et d’angoisses répétées
A l’inverse, être uniquement spirituel, à tel point qu’on est évaporé, éparpillé, complétement détaché, « perché » loin des choses du quotidien
Être souvent perdu dans ses pensées, être dans la Lune
Ne jamais trop savoir la date ou l’heure qu’il est
Ne pas se sentir bien dans le présent, être tourné vers le passé (c’était mieux avant) ou être dans des projections futures (ça sera mieux quand…)
Sursauter à chaque bruit
Se sentir mal dans son corps, avec une tendance à être hypocondriaque
Avoir les pieds froids très souvent
Manquer de confiance en soi
Oublier les choses du quotidien (rendez-vous, tâches, organisation…)
Avoir un regard très attirant et lumineux (toute l’énergie est en haut !)
Comment travailler son enracinement pour bien s’ancrer ?
1) L’ANCRAGE PAR LA VISUALISATION :
Avant toute chose, je dois vous avertir… Oui, les exercices qui suivent permettent un travail sur l’ancrage. Néanmoins, il faut savoir que c’est la pratique régulière qui va réellement jouer sur la qualité de votre enracinement. Et une fois par mois ne suffira pas, même si c’est mieux que rien. Les neurosciences ont démontré que la régularité d’une pratique crée des circuits neuronaux puissants, à condition qu’ils soient activés souvent…
Nous sommes des être vivants, et de ce fait, au cours de nos journées, nous vivons des situations, ressentons des émotions qui vont plus ou moins nous déstabiliser. L’ancrage régulier est comme un entretien qui fait que lorsque la vie nous bouscule, nous pouvons recevoir ce chahut sans trop de dégâts, car nos racines sont présentes et régulièrement travaillées.
Si le temps vous manque, sachez que seulement 5 minutes par jour suffisent. Même si ce n’est pas le plus simple, pourquoi ne pas agir dans les transports en commun, pour ceux qui ne peuvent y échapper (ça fait au moins un point positif à prendre le bus ou le métro !), ou alors dans la voiture sur le parking en arrivant au travail. Ce ne sont pas des situations optimales, mais elles ont le mérite d’exister.
Si vous pouvez le faire chez vous c’est bien sûr plus agréable et plus efficace, car vous êtes au calme et vous pouvez poser vos pieds directement sur le sol. Offrez-vous l’ancrage au réveil, ou après la douche, en mode routine, comme on appliquerait un soin hydratant. A vous de voir ! Un conseil, le principe d’un moment ritualisé est par contre important pour tenir dans le temps.
Sachez aussi que si vous n’avez pas l’habitude de visualiser ou de méditer, il vaut mieux commencer dans un environnement calme, car les premiers temps vous allez surtout faire du défrichage : ça ne sera pas forcément facile et les résultats pourront ne pas être très perceptibles. Mais imaginez que vous ouvrez un chemin dans la jungle : si les premiers passages sont malaisés, par la suite, chaque trajet agrandi le sentier, qui devient alors un chemin beaucoup plus rapide et simple à emprunter.
Vous êtes prêts ? Je vous présente deux visualisations grandement inspirées de l’ouvrage de Mary Laure Teyssedre, « L’ancrage énergétique » dont je vous parlerai en fin d'article. Ce sont volontairement des exercices rapides à mettre en pratique, car souvent nous ne faisons rien à cause du temps qui nous manque (ou plus exactement à cause du temps que nous ne nous donnons pas…).
Mais vous pouvez tout à fait prolonger ce moment lorsque c’est possible, pour un effet renforcé !
Un de mes exercices préférés, et aussi un des plus célèbres, est celui qui utilise le symbole de l’arbre (j’aime les arbres ❤) :
Commencez par prendre quelques respirations profondes et tranquilles pour obtenir un état de calme intérieur. Vous pouvez utiliser la respiration carrée, mais ce n’est pas obligatoire.
La respiration carrée consiste à inspirer 4 secondes par le nez, retenir son souffle 4 secondes, expirer 4 secondes par le nez, et retenir à nouveau sa respiration 4 secondes. En enchainant les cycles on entre en état de relaxation. Sachez que l’importance n’est pas tant les 4 secondes que la durée égales des 4 phases, n’hésitez donc pas à adapter la chose à votre capacité respiratoire ! |
Lorsque vous vous sentez assez calme et présent à vous-même, laissez-vous guider par l’audio qui suit, ou lisez-en le texte pour vous imprégner du principe de l’exercice afin de pouvoir ensuite vous guider seul.
Fermez les yeux. Vous êtes calme et détendu, votre travail respiratoire vous a donné ce relâchement. Assis ou debout, mais toujours les pieds bien à plat sur le sol, détendez autant que possible tous vos muscles encore sous tension, ceux de votre visage, de votre mâchoire, de votre nuque… Les plus résistants aussi, ceux des épaules, du dos. Conduisez aussi cette détente dans les jambes et les pieds, ces pieds posés bien à plat sur le sol, sans chaussures si vous le pouvez.
Visualisez maintenant des racines lumineuses et brillantes sortant de vos pieds et s’enfonçant dans le sol. Elles vous connectent fermement et profondément à la Terre, vos pieds deviennent plus lourds.
Lors de l’inspiration, elles captent l’énergie de la Terre et la transportent dans votre corps. Cette énergie vibrante et lumineuse remonte en vous, d’abord dans vos pieds, puis le long de vos jambes, dans votre tronc...
A l’expiration, les racines grossissent et grandissent toujours plus. Elles élargissent leur occupation de l’espace et s’enfoncent toujours plus profondément à chaque cycle respiratoire.
Chaque inspiration vous emplit, l’énergie remonte jusqu’à votre cœur puis, peu à peu, remplit et illumine tout votre être. Elle irrigue vos muscles, vos veines, vos artères, vos os, tous vos organes…
Chaque expiration vous permet de rapprocher vos racines du centre de la Terre, vous cherchez le noyau terrestre pour y plantez vos larges et fortes racines. Vous êtes alors entièrement connecté à la Terre, vous ne faites qu’un avec elle.
Continuez cette respiration, l’énergie que vous puisez dans le noyau terrestre est puissante, lumineuse, chaude, elle remonte par vos racines toujours plus nombreuses, elle vous traverse totalement, vous procurant stabilité et solidité, sans vous donner de rigidité cependant.
Comme un arbre, vous êtes enraciné, mais sans souplesse la tempête vous arrachera...
Vos racines sont fortes et puissantes, profondes, mais vos branches dansent dans le vent et vous ne vous brisez pas sous les bourrasques. Si cela est possible, vous pouvez ouvrir doucement vos bras, déployez vos branches. Vous ondulez, le haut de votre arbre est détendu, confiant dans ses racines solides, serein en toutes circonstances…
Vous êtes en sécurité, ici et maintenant ; vous êtes à votre place, ici et maintenant.
Lorsque vous ouvrez doucement les yeux, ressentez la façon dont vos pieds sont posés au sol, évaluez combien les sensations sont plus denses dans cette partie de votre corps. Vous êtes solidement connecté à la Terre et à l’instant présent. Une énergie nouvelle circule en vous.
Plus l’exercice sera pratiqué, plus les résultats seront importants et faciles à percevoir. Mais cette visualisation peut être difficile au début. Voici les obstacles souvent rencontrés :
- Les racines ne grossissent et ne grandissent pas lors de la visualisation, elles restent toutes petites. C’est normal si vous débutez, l’entrainement vous permettra de les voir progresser et grossir de jour en jour. Amenez-les tranquillement à leur maximum, qui augmentera quotidiennement. Pas de pression ! 😉
- Les racines visualisées sont déséquilibrées. Elles sont beaucoup plus grosses d’un côté que de l’autre, ou bien très difficiles à visualiser sous l’un des deux pieds. La raison se trouve souvent dans un déséquilibre énergétique. S’il n’est pas trop important, quelques jours de pratique devraient suffire à égaliser la visualisation de vos racines.
- Pour certains, le simple fait de rester concentré sur la visualisation est un problème. Là aussi ce n’est que la pratique régulière qui solutionnera cette difficulté. Une pratique nouvelle doit être apprivoisée. Si cela est votre cas, n’insistez pas trop au début, visualisez sans forcer, puis lorsque ce n’est plus possible attendez le lendemain pour essayer à nouveau. Chaque jour vous pourrez aller un peu plus loin dans votre concentration sur les images évoquées.
- Des pensées parasites (mais pas forcément négatives), viennent se balader dans votre tête pendant l’exercice. Oui ce n’est pas le moment de penser à la liste des courses ! Néanmoins, ne fermez pas la porte à ces pensées, car elles vont frapper encore et encore, toujours plus fort ! Laissez-les entrer et passer, écoutez-les rapidement pour qu’elles puissent repartir, et reprenez l’exercice.
Cet exercice est puissant, et pour ceux qui sont familiers avec lui, n’hésitez pas à l’associer à la respiration de la cohérence cardiaque. Chacune de vos inspirations fait alors précisément 5 secondes, tout comme chacune de vos expirations. Je vous garantis que vous ne serez pas déçus par les résultats de cette pratique merveilleuse, mais qu'il faudra d'abord apprivoiser avant de la coupler à l'ancrage ! (De nombreuses applications existent pour guider les temps de respiration au moyen de signaux sonores.)
Pour ceux à qui cette première visualisation ne parle pas, ou si vous n’aimez pas les arbres 😢, voici un autre type d’exercice, l’exercice rouge !
La fréquence vibratoire de la couleur rouge correspond à la fréquence du premier chakra, situé à l’entrejambe, tout en bas de la colonne vertébrale, le bien nommé chakra racine !
Apprivoiser le rouge aide ainsi à améliorer son ancrage
Comme pour le premier exercice, commencez par prendre quelques respirations profondes et tranquilles pour obtenir un état de calme intérieur. Vous pouvez utiliser la respiration carrée, mais ce n’est pas obligatoire.
Rappel : la respiration carrée consiste à inspirer 4 secondes par le nez, retenir son souffle 4 secondes, expirer 4 secondes par le nez, et retenir à nouveau sa respiration 4 secondes. En enchainant les cycles on entre en état de relaxation. Sachez que l’importance n’est pas tant les 4 secondes que la durée égales des 4 phases, n’hésitez donc pas à adapter la chose à votre capacité respiratoire ! |
Lorsque vous vous sentez assez calme et présent à vous-même, laissez-vous guider par l’audio qui suit, ou lisez-en le texte pour vous imprégner du principe de l’exercice afin de pouvoir ensuite vous guider seul.
Fermez les yeux. Vous êtes calme et détendu, votre travail respiratoire vous a donné ce relâchement. Assis ou debout, mais toujours les pieds bien à plat sur le sol, détendez autant que possible tous vos muscles encore sous tension, ceux de votre visage, de votre mâchoire, de votre nuque… Les plus résistants aussi, ceux des épaules, du dos. Conduisez aussi cette détente dans les jambes et les pieds.
Puis portez votre attention au chakra racine et emplissez-le de rouge. Sans jugement positif ou négatif, observez ce rouge. Quelles émotions ou réflexions vous viennent ?
Observez ce rouge sous toutes les coutures puis travaillez-le pour qu’à chaque respiration il devienne plus puissant, vibrant, dynamique, lumineux, vivifiant…
Inspirez et expirez ce rouge. Il est en vous. Vous pouvez vous visualiser dans un grand champ de coquelicots écarlates, totalement baigné de ce rouge vif et régénérant. Conservez-le aussi longtemps que possible, à l’inspiration comme à l’expiration, idéalement 5 à 10 minutes.
Ce rouge vibre, il est énergétique, il vous emplit totalement et vous donne stabilité et solidité.
Lorsque vous ouvrez doucement les yeux, ressentez la façon dont votre corps est parcouru par cette nouvelle énergie.
Plus l’exercice sera pratiqué, plus les résultats seront importants et facile à percevoir. Mais cette visualisation peut être difficile au début. Voici les obstacles souvent rencontrés :
- Au début de cet exercice, le rouge que vous allez inspirer et expirer ne sera peut-être pas aussi vif et vibrant que celui des coquelicots visualisés. Si vous parvenez à mener la visualisation assez longtemps, vous devriez pouvoir obtenir ce beau rouge après quelques minutes. Et si ce n’est pas le cas, pas de pression, la pratique du lendemain sera l’occasion de progresser !
- Pour certains, le simple fait de rester concentré sur la visualisation est un problème. Là aussi ce n’est que la pratique régulière qui solutionnera cette difficulté. Une pratique nouvelle doit être apprivoisée. Si cela est votre cas, n’insistez pas trop au début, visualisez sans forcer, puis lorsque ce n’est plus possible attendez le lendemain pour essayer à nouveau. Chaque jour vous pourrez aller un peu plus loin dans votre concentration sur les images évoquées.
- Des pensées parasites (mais pas forcément négatives), viennent se balader dans votre tête pendant l’exercice. Oui ce n’est pas le moment de penser à la liste des courses ! Néanmoins, ne fermez pas la porte à ces pensées, car elles vont frapper encore et encore, toujours plus fort ! Laissez-les entrer et passer, écoutez-les rapidement pour qu’elles puissent repartir, et reprenez l’exercice.
2) L’ANCRAGE PAR DES ACTIONS DE LA VIE QUOTIDIENNE
La visualisation est certes un puissant moyen de travailler son ancrage, mais ce n’est pas le seul. Beaucoup d’autres procédés existent (et se complètent) :
De façon générale, les activités sportives activent l’ancrage, de par leur travail sur le corps.
Les activités en rapport avec la nature sont elles aussi des moyens de travailler ce concept : balades dans la campagne, en forêt, à la montagne ou en bord de mer, jardinage… Lors de ces sorties en plein air, vivez pleinement votre connexion à la Terre, respirer les odeurs, appréciez la beauté de ce qui vous entoure, et votre ancrage s’en trouvera renforcé.
La méditation est aussi source d’ancrage, notamment lorsqu’on ajoute consciemment à cette technique l’intention d’être ancré. Il en est de même pour les pratiques énergétiques telles que le yoga, Taï chi, Qi gong…
Les massages bien-être sont également un pas vers un meilleur ancrage (ou comment allier l’utile et l’agréable 😊).
N’hésitez pas à marcher pieds-nus, idéalement dans l’herbe ou sur le sable. En plus de favoriser l’ancrage, cette pratique permet également aux ondes électromagnétiques accumulées par le corps de se décharger (c’est ce qu’on appelle le earthing ou grounding, difficilement traduisible en français par autre chose que « mise à la terre », mais bénéfique dans toutes les langues !)
Pratiquez la danse, sans retenue !
Portez des vêtements rouges sur le bas de votre corps (chaussettes, collants, pantalons, jupes, ou encore chaussures rouges).
Ancrage, centrage et alignement
Être ancré est une très bonne chose, mais ça ne fait pas tout… L’ancrage est une notion qui touche à la partie basse du corps, notamment aux pieds et aux premiers chakras, dont le chakra racine. Mais les chakras sont tous reliés les uns aux autres, et un déséquilibre ou un blocage plus haut dans le circuit de l’énergie va avoir des répercussions sur l’ensemble de la ligne.
Pour résumer, booster son chakra racine et s’ancrer c’est très bien, mais si les autres chakras sont en roues libres, bloqués, décalés, déséquilibrés, vides, ça ne rime pas à grand-chose…
Alors comment faire ?
On peut tout d’abord se pencher sur la question du centrage, une question vaste aux réponses multiples...
Une première interprétation de cette notion présente le centrage comme notre capacité à accueillir la dualité dans notre énergie. Être centré c’est être en harmonie avec notre part Yin et notre part Yang, notre féminin et notre masculin, c’est accepter notre part sombre et notre part lumineuse, notre douceur et notre force, bref, le centrage c’est l’équilibre des forces complémentaires qui existent en nous.
Pour d'autres, le concept de centrage correspond au fait de revenir à soi, en son centre, de l’emplir totalement en y déposant consciemment l’énergie. Le centre en question est un centre énergétique fondamental qui se nomme hara en japonais, ou chi hai en chinois. Dans la matérialité physique, il coïncide avec notre centre de gravité, juste sous le nombril, également connu pour être notre point d’équilibre en position debout. Ce centrage dans le hara est notamment source d’harmonie et d’équilibre entre le corps et l’esprit, et permet de ne faire qu’un avec soi-même.
Enfin, pour certains, le centrage se traduit par un champ énergétique équilibré tout autour de nous, sans décalage dans aucune direction (haut, bas, gauche ou droite). Une toute belle aura arrondie autour de nous !
Ces définitions sont toutes les trois très intéressantes, et dans tous les cas, ce que l’on peut retenir c’est que l'objectif recherché avec le centrage est toujours le même : l'équilibre.
Pour compléter l'ancrage, il faut aussi travailler son alignement, c’est-à-dire la possibilité de capter à la fois l’énergie tellurique (par l’ancrage donc) mais aussi l’énergie cosmique, qui nous vient du ciel et de tout ce qui s’y trouve de naturel (non, les satellites de télécommunication ça ne compte pas !). Ces deux formes d’énergie doivent pouvoir circuler de façon fluide et équilibrée de haut en bas, de bas en haut, à l’intérieur du canal central sur lequel se situent tous les chakras. Il suffit d’un seul blocage pour affecter tout l’alignement…
Tout comme l’ancrage, le centrage et l’alignement peuvent se travailler seul, notamment grâce à la méditation. Un soin énergétique est aussi l’occasion de travailler, entre autres, sur ces trois notions. N’hésitez pas à vous faire accompagner si vous pensez que c’est nécessaire.
Pour aller plus loin sur la notion d’ancrage
Sur le sujet, pour une première approche, j’aime beaucoup les livres de Mary Laure Teyssedre.
Pour ceux qui veulent tout savoir, elle a écrit « Alignement, centrage, ancrage, enracinement : se relier à l'énergie de la vie pour y puiser ses forces ».
Pour les plus pressés, ou ceux qui aiment les informations synthétiques, je vous invite plutôt à lire cet ouvrage : « L'ancrage énergétique » , du même auteur. Moins complet mais tout aussi efficace pour ce qu’il traite.
Il existe bien entendu une abondance de livres sur le sujet, et vous pouvez choisir celui qui vous inspire le plus !
Ce qui est appréciable avec ces deux livres-là, c’est qu’ils sont clairs, simples et faciles à lire. On y trouve une multitude d’exemples pratiques et de techniques pour travailler ces concepts, qui sont abordés selon un tas de situations et de circonstances très variées. Chacun pourra donc y trouver l’exercice qui lui correspond le mieux !
Je vous souhaite un très bon ancrage ! 🌳
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